SANTE

Sud-Kivu : la prostate n’est plus une fatalité, Panzi offre une prise en charge moderne

La maladie de la prostate continue de faire des victimes en République Démocratique du Congo en général, et particulièrement au Sud-Kivu. Les hommes âgés de 50 ans et plus sont les plus touchés par ces pathologies, qui restent souvent méconnues ou négligées.

La maladie de la prostate  ou encore le cancer de la prostate, se manifestent par une envie fréquente d’uriner, des douleurs au bas-ventre, des brûlures lors de la miction, ou encore une sensation de vessie jamais complètement vidée. Dans certains cas, des douleurs au niveau du pénis peuvent également apparaître.

Facteurs des risques

     Les maladies de la prostate peuvent être héréditaires. Elles sont aussi influencées par l’âge, le mode de vie ou encore les antécédents familiaux. Des recherches médicales indiquent qu’elles sont plus fréquentes chez les hommes noirs que chez les blancs.

Malgré la gravité de ces maladies, de nombreux patients préfèrent encore se tourner vers les tradi praticiens ou les guérisseurs traditionnels. Ce choix, souvent motivé par des croyances culturelles ou le manque d’information, retarde le diagnostic et compromet l’efficacité du traitement.

L’hôpital de Panzi, une référence pour le traitement de la prostate

Situé à Bukavu en province du sud Kivu et Dirigé par le prix Nobel de la paix 2018, l’hôpital général de référence de Panzi est l’un des rares établissements de la région à disposer d’équipements modernes pour le dépistage et le traitement des maladies de la prostate. Il offre une prise en charge spécialisée par des urologues qualifiés.  Dans une émission de santé le 6 avril 2025 sur  les ondes de Radio Maendeleo, l’urologue SHANGALUME a rappelé l’importance du dépistage et de la consultation précoce. Il a encouragé les hommes à ne pas attendre l’apparition de symptômes graves pour se faire examiner. « Un diagnostic précoce permet d’éviter des complication et de sauver des vies », a-t-il déclaré.

 

 

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