À l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, célébrée chaque 28 avril, un appel fort a été lancé en direction des employeurs pour qu’ils renforcent le bien-être physique et mental de leurs employés.
Selon des spécialistes en santé mentale, a l’on devrait tout faire pour montrer l’importance d’un climat de travail sain, respectueux et équilibré.
Selon Pacifique Nyakasane « un employé stressé, surchargé ou mal encadré devient moins productif. Et cela, à long terme, peut sérieusement entacher la réputation de l’entreprise ». Il appelle ainsi à éviter les pratiques contre-productives telles que la surcharge de travail ou l’attribution de tâches hors du cadre contractuel.
Des conditions de travail à repenser
Pour garantir la sécurité psychologique et physique des travailleurs, Pacifique Nyakasane recommande une approche managériale plus humaine. Cela passe par :
Une répartition équitable des tâches, Une rémunération régulière et décente, la mise en place d’activités de détente ou de divertissement en entreprise et un dialogue permanent entre les dirigeants et leur personnel.
« L’environnement professionnel doit être un espace d’épanouissement, pas de souffrance. Un salarié épanoui est plus impliqué, plus créatif, et surtout fidèle à l’entreprise », insiste-t-il.
Le stress professionnel, un danger silencieux
Les conséquences d’un stress chronique au travail ne sont pas à minimiser. Selon l’expert, vivre sous pression permanente peut favoriser l’apparition de troubles graves tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires ou encore l’hypertension.
Autant de maux invisibles qui fragilisent non seulement les individus, mais aussi l’économie de l’entreprise.
En cette Journée mondiale, le message est donc clair : la santé mentale des travailleurs n’est pas une option, c’est une responsabilité collective.
