
Donner la vie, un miracle souvent célébré, mais qui cache parfois des blessures invisibles. Pour de nombreuses femmes, l’après-accouchement est une période d’émotions intenses, de doutes et de bouleversements profonds. C’est aussi un moment où leur santé mentale peut vaciller, sans que l’entourage ne s’en rende compte.
Dans son intervention dans un groupe WhatsApp réunissant des professionnels de la santé et des acteurs sociaux, le psychologue Idrisse Baninde a tiré la sonnette d’alarme sur cette problématique encore peu prise en compte. Le contenu de son message a été relayé par le média AfiaPlus.info, qui milite pour la promotion de la santé et du bien être en République démocratique du Congo.
« Beaucoup de femmes souffrent en silence. Après l’accouchement, elles sont exposées à un stress énorme : la fatigue, le manque de sommeil, les douleurs physiques, les changements hormonaux… Et pourtant, on attend d’elles qu’elles sourient, qu’elles s’occupent du bébé comme si de rien n’était », explique le psychologue.
Parmi les facteurs menaçant la santé mentale maternelle, Idrisse Baninde cite la solitude affective, le manque de soutien du partenaire ou de la famille, les conditions économiques précaires, les traumatismes liés à l’accouchement, ou encore les antécédents de dépression ou d’anxiété. Dans certains cas, la pression sociale et les critiques envers la mère jugée « trop fragile » ou « incapable » aggravent encore la situation.
Le psychologue évoque également les effets invisibles des violences conjugales, malheureusement encore trop présentes, y compris dans les jours qui suivent la naissance d’un enfant. « Comment une femme peut-elle se sentir bien dans sa tête quand elle est humiliée ou battue à peine sortie de la maternité ? », s’indigne-t-il.
Il rappelle aussi que certaines mères vivent un baby blues passager, qui peut évoluer vers une dépression post-partum si rien n’est fait. Cela se manifeste par une profonde tristesse, des crises de larmes, un sentiment d’incompétence, un désintérêt pour le bébé, voire des pensées sombres. Dans les cas les plus graves, c’est la psychose post-partum qui peut survenir, nécessitant une prise en charge urgente.
Pour prévenir ces troubles, Idrisse Baninde plaide pour une meilleure sensibilisation autour de la santé mentale des jeunes mamans. Il recommande des consultations psychologiques postnatales systématiques, au même titre que les suivis médicaux pour le bébé. Il appelle aussi à renforcer les réseaux de soutien : « Une mère entourée, écoutée et valorisée est une mère plus forte face aux tempêtes de l’après-naissance. »
L’arrivée d’un enfant devrait être un moment d’épanouissement, pas de détresse. Écoutons les mères, protégeons leur santé mentale, pour leur bien, mais aussi pour celui de leurs enfants.
Rédaction
Rédaction
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Mon ambition est d’adhérer dans le groupe ou dans la structure.
« Nous vous adressons nos salutations les plus sincères et vous remercions vivement pour l’intérêt que vous portez à notre structure. Nous sommes honorés par votre volonté de nous rejoindre. Toutefois, nous tenons à vous informer que toutes les conditions nécessaires à l’adhésion ne sont pas encore réunies à ce jour.
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« Il ne peut y avoir de développement ni d’épanouissement durable sans une santé mentale équilibrée. »
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