
Depuis le début de l’année 2025, la province du Sud-Kivu est confrontée à une recrudescence alarmante des cas de choléra. L’épidémie frappe durement les populations locales, avec plus de 1000 cas enregistrés dans onze des trente-quatre zones de santé de la région. Cette situation d’urgence sanitaire nécessite une réaction rapide et coordonnée de tous les acteurs concernés.
Les zones les plus touchées : Ruzizi et Minova en première ligne
Parmi les zones les plus touchées par cette épidémie, on trouve Ruzizi, située dans le territoire d’Uvira, qui enregistre un total de 251 cas. Suivi de près par Minova, dans le territoire de Kalehe, avec 248 cas.
D’autres zones comme Idjwi et Uvira se distinguent également par leur nombre élevé de cas, mettant en lumière l’ampleur de la crise.
Témoignage local : « La situation est très grave »
Marie, une habitante de la zone de Ruzizi, témoigne : « Chaque jour, de plus en plus de personnes sont malades. Nous avons peur pour nos familles, car nous savons que cette maladie se propage rapidement. On nous dit de bien nous laver les mains, mais l’accès à l’eau potable est un problème majeur. »
Les conséquences sanitaires et humaines de l’épidémie
Le choléra continue de faire des ravages dans la région. Selon Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé du Sud-Kivu contacté par les confrères de Radio Maendeleo, plusieurs décès ont déjà été enregistrés parmi les personnes infectées. Cependant, il précise qu’aucun chiffre exact n’a encore été communiqué. « La situation reste préoccupante, et la menace de propagation rapide demeure ».
Témoignage médical : « Des vies sont en jeu »
Le Dr Claude Bahizire explique : « Les cas de choléra se multiplient chaque jour. Nous avons besoin de plus de ressources pour pouvoir faire face à cette situation. L’accès à des traitements de réhydratation est essentiel pour sauver des vies. »
Urgence sanitaire : Mobilisation des acteurs locaux et humanitaires
Face à cette crise, il est crucial que les autorités locales, les organisations humanitaires et la société civile travaillent ensemble pour limiter la propagation du choléra.
L’une des premières priorités est de renforcer les infrastructures sanitaires, en particulier l’approvisionnement en eau potable, souvent insuffisant dans certaines zones rurales.
Par la Rédaction