L’alerte est du président de la société civile du groupement de Mudusa en territoire de Kabare François Mubalama à travers un message partagé sur les réseaux sociaux
Selon ses mots, plusieurs facteurs expliquent cette difficulté de fonctionnement.
Tout d’abord, la rupture du financement par des partenaires tels que l’USAID une agence américaine pour.le développements international et , qui soutenait auparavant l’approvisionnement en médicaments pour lutter contre des maladies comme le paludisme et la tuberculose, ainsi que contre la malnutrition,e
Cet agence a suspendu ses appuis. Cette interruption affecte gravement la capacité des formations sanitaires à fournir des soins de qualité à la population locale.
Ensuite, la non-fonctionnalité des banques et des institutions de microfinance dans la région empêche l’accès aux financements nécessaires pour faire fonctionner ces structures de santé peut-on lire dans ce message .
Cela contribue à l’arrêt des activités sanitaires et complique encore plus l’accès aux soins pour les habitants.
Face à cette situation préoccupante, il est crucial que les autorités nationales et internationales, ainsi que les organisations de défense des droits humains, s’impliquent pour restaurer la paix dans cette région. La réouverture des institutions financières, telles que les banques et les IMF, est essentielle pour assurer un financement continu des structures sanitaires.
De plus, un appel est lancé aux partenaires internationaux comme l’USAID, l’OMS, l’UNICEF, le PAM, WORLD VISION, AEO, INTERSOSS et REMED, afin qu’ils réactivent leur soutien pour la santé de la population de la zone de santé de Nyantende.
Rappelons que cette zone, l’une des plus grandes du Sud-Kivu, couvre les groupements de Mudusa et Mumosho, avec un total de 11 aires de santé et deux Hôpitaux de Référence. La situation actuelle nécessite une action urgente pour garantir l’accès aux soins de santé pour tous.
Rédaction